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Michaëlle Jean dit qu’elle est une femme du Nord et du Sud, née sur une terre de résistance. Elle sait depuis toute petite que « l’éducation est la clé de la liberté » et que « l’indifférence ne doit jamais être une option ». Tout au long de sa vie, elle a ouvert des portes qui étaient fermées aux femmes, aux personnes noires et aux refugiés. Son oncle maternel, l’écrivain haïtien René Depestre, dit que Michaëlle porte en elle la lutte émancipatrice des générations des femmes de sa famille, des femmes d’Haïti.
Elle a participé à un grand nombre de projets très divers pour l’inclusion et la cohésion sociale comme, par exemple, la formation d’un réseau de refuges pour les femmes et les enfants victimes de violence au Canada. En 2010 elle crée, avec l’aide de son mari, le philosophe Jean-Daniel Lafond, la Fondation Michaëlle Jean. Cette fondation élabore des programmes de réinsertion pour les jeunes de milieux défavorisés à travers l’accès aux arts et à la culture. Sa conception de la francophonie est celle d’une polyphonie, où le patrimoine humain et naturel, matériel et immatériel, doit être respecté et protégé pour enrichir la force créative de la langue française dans le monde.