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Autoévaluation

 TEXTE 1

 

  Vous donnez vos langues aux tchats ?

L’acquisition d’une ou plusieurs langues étrangères est désormais capitale dans notre société, que vous soyez particuliers ou salariés d’entreprises.

Dans de nombreux secteurs professionnels, des entreprises sont à la recherche de collaborateurs capables de s’adapter à des environnements différents : compétences interculturelles, travail au sein d’équipes multilingues…. Les langues étrangères sont donc un facteur d’employabilité.

Si l’anglais est devenu incontournable, d’autres langues sont beaucoup demandées compte-tenu de la mondialisation :

Une jeune fille devant son portable et au fond des bulles avec des salutations en différentes langues
Geralt. Apprendre (Domaine public)
  • les autres langues européennes : espagnol, allemand, italien…
  • d’autres langues étrangères dites rares comme le russe, le chinois, l’arabe…
  • et le français langue étrangère (FLE) pour les non francophones.

"VRAI ou FAUX"

Un peu de réflexion sur la langue.

Question 1

1- Désormais est un adverbe que nous utilisons pour indiquer qu'une situation, un fait...commence à partir de maintenant. 

Question 2

2- La locution  "compte-tenu de "  est synonime d´"étant donné que"

Question 3

3- Dans la phrase "que vous soyez..." le verbe est conjuguez  à l´impératif. 

Question 4

4- L´adjectif incontournable s´utilise pour dire qu'on ne peut pas éviter quelque chose.

Question 5

5- Le titre du document est un jeu de mots: "Donner sa langue au chat".

TEXTE 2

 

  Vous êtes enseignant ? Responsable associatif ? Animateur ?

 Vous savez à quel point l’organisation d’un séjour avec des mineurs peut être complexe. Que le projet soit organisé dans le cadre scolaire ou extrascolaire, qu’il concerne des enfants de 6 ans ou des ados de 16, les questions soulevées ne manquent jamais. Les solutions, elles, manquent souvent.

Des enfants qui défilent comme des boyscouts
Sasint . Colonie de vacances (Domaine public)

Comment rédiger un projet pédagogique ? Comment informer les parents ? Comment choisir un organisme de séjours ? Quel doit être le taux d’encadrement ? A quoi sert la fiche sanitaire de liaison ? Comment choisir un centre de vacances ? Où trouver un financement ? Quelles sont les formalités pour un voyage à l’étranger ? Etc.

Vous êtes parents ? Les questions que vous rencontrez quand s’agit de laisser partir votre enfant sont aussi nombreuses, et au moins aussi importantes.

Comment se déroule une classe de découvertes ou un séjour linguistique ? Quelle formation ont les encadrants ? Quel organisme choisir pour une colonie de vacances ? Quelles sont les aides éventuelles ? Que se passe-t-il si l’enfant est malade ? Etc.

Et si vous accueillez ou organisez des voyages scolaires ou des séjours de vacances, vous connaissez mieux que quiconque les complexités administratives et les attentes des enseignants, des animateurs ou des parents.

Pour Izeedor, faire simple c’est pas compliqué !

Chez Izeedor, on pense qu’organiser un séjour pour des enfants ou des adolescents, hors du cadre familial, devrait être plus simple. On croit que le rôle des accompagnateurs (ou des enseignants) est de construire un projet avec les jeunes qui leur sont confiés. Pas de passer leur temps à chercher des informations ou des solutions.

On pense aussi que si les familles pouvaient accéder plus facilement aux informations sur les séjours, plus d’enfants pourraient en profiter.

On est même convaincus que le rôle premier des professionnels est d’accueillir les jeunes et leurs encadrants, dans une démarche éducative partagée. Et non de gérer des problèmes administratifs ou commerciaux.

Izeedor est donc né de la conviction qu’il est possible de rendre les séjours enfants et ados plus accessibles, au bénéfice de tous : enfants comme adultes, bénévoles comme professionnels. Et quoi de mieux pour cela que donner accès aux informations et aux services qui facilitent leur organisation et les valorisent ?

Et cela dans le respect de valeurs qui nous sont chères. 

Profitez d’Izeedor ; vous y êtes les bienvenus.

L’équipe Izeedor.

ACTIVITÉ SUR LE DOCUMENT 2

Lisez le document 2 est essayez de répondre aux questions: 

1- Le document parle des organisations des activités, voyages, séjours, etc. pour les enfants et les adolescents. Le ton du texte présente ces activités comme faciles ou difficiles à organiser?

2- Le document parle des questions et des solutions. Mais, entre ces deux options, selon le texte laquelle est plus difficile à résoudre?

3- Izeedor signale que les enseignants passent trop de temps à gérer. Quels types de problèmes de gestion doivent assumer les enseignants?

4- Comment est né Izeedor, avec quel but? 

5- Comment compte  Izeedor  répondre aux besoins des enseignants et des parents?

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DOCUMENT 3: LIRE ET COMPRENDRE

Une publicité pour un hamburger montrant un homme
      frappant une femme fait scandale en Belgique
     

Une société néerlandaise avait choisi l’image d’un homme frappant une femme pour promouvoir son hamburger-phare en Belgique.

Elle l’a retirée au bout de quelques heures.Elle n’a pas rapporté le bon hamburger à son cher et tendre et reçoit, dès lors, un coup de poing en plein visage : cette case de bande dessinée, imaginée pour une campagne publicitaire, a suscité un *tollé en Belgique.

Visiblement hermétique tant au phénomène #metoo qu’aux informations sur le féminicide (38 cas en Belgique, l’an dernier) et les violences faites aux femmes, la société néerlandaise qui produit le Bicky, produit-phare des friteries belges, n’avait, semble-t-il, pas mesuré l’ampleur de la colère qu’allait

déclencher son image. Celle d’un homme en costume et à la mâchoire carrée s’exclamant « Sérieux ? Un faux Bicky ! » et expédiant au tapis une jeune femme.

GoodLife Foods, une société sise à Breda, s’est paraît-il entourée d’une agence dont elle préfère taire le nom pour cette campagne désastreuse. Elle a posté l’image sur sa page Facebook et l’a promptement retirée une dizaine d’heures plus tard, après une vague de protestations sur les réseaux sociaux.

Tentant d’abord de faire croire qu’elle voulait surtout dénoncer les imitations de son burger, la firme a présenté excuses et regrets et sa « compréhension pour le débat survenu dans les médias ».

« Nous avons fait les mauvais choix », a indiqué un responsable de la firme, qui affirme désormais vouloir clore la polémique et s’engager dans « des actes positifs ». Dont une aide aux institutions qui luttent contre les violences. Hypocrite ? C’est l’avis de beaucoup de monde. Et un rapide coup d’œil sur des campagnes antérieures du fabricant indique d’ailleurs que, moins brutales sans doute, elles dégagent quand même un fort parfum de machisme.

L’image de promotion du hamburger a été postée sur la page Facebook de la société GoodLife Foods, qui l’a retirée une dizaine d’heures plus tard, après une vague de protestations sur les réseaux sociaux, le 9 octobre.Des centaines de plaintes

En Belgique, citoyens, ministres, médias et syndicats se sont, en tout cas, coalisés, mercredi 9 octobre, pour dénoncer une campagne honteuse. Le Jury d'éthique publicitaire a reçu des centaines de plaintes et les transmettra à son homologue néerlandais.

Et des exploitants de « baraques à frites » – que GoodLife Foods appelle ses « dealers » – ont eux aussi exprimé leur consternation. Il fallait bien chercher sur le site de la firme pour trouver, quand même, quelques avis banalisant l’épisode et invitant à

« passer à autre chose ».

Il reste à savoir quel sera l’impact commercial de cette sinistre *bévue sur le « hamburger belge » inventé en 1981 et devenu néerlandais depuis…

Symbole de la « junk food » outre-Quiévrain, ce mélange rassemblant, paraît-il, différentes viandes, est recouvert de panure, plongé dans l’huile bouillante et noyé dans trois sauces avant d’être *enjolivé d’une salade de concombres et d’oignons frits.

Habilement (sur)vendu et faisant oublier ses périls caloriques et son apport nutritionnel hors norme, le produit possède son propre site web et son logo, qui orne de nombreux produits dérivés, dont des bavoirs pour bébés et des vêtements pour chiens.

Il est, en fait, un symbole de la « belgitude », ce sentiment nostalgique d’un pays qui s’évapore et se cherche des emblèmes : on le dévorait impunément jusqu’ici, c’est vrai, tant en Flandre qu’en Wallonie ou à Bruxelles.

D´après le journal "Le Monde",

10 octobre 2019

 Un tollé : un escándalo.      

Une bévue: metedura de pata.              

Enjolivé: adornado, acompañado. 

COMPRENDRE LE TEXTE

1- Le but poursuivi par l'article est

a- Dénoncer une campagne publicitaire.

b- Informer sur une  campagne publicitaire polémique.

c- Faire la chronique d´une campagne publicitaire polémique. 

2- De quelle nationalité est la compagnie qui a réalisé la campagne publicitaire?

3- Pourquoi le texte dit que la compagnie n'a pas été sensible au phénomène metoo?

4- Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Justifiez vos réponses en recopiant la partie du texte correspondante.

1-  L'agence publicitaire a annoncé que son intention était d'insister sur l'authenticité de ces burgers.

2-  Beaucoup de personnes croient que cette firme publicitaire agit faussement.

3- C´est la première fois que cette firme publicitaire utilise des images qu'on pourrait classifier de machistes. 

5- Quels pouvoirs ont décidé de s'unir pour dénoncer cette campagne?

6- L´impact comercial sur l´hamburger sera: 

a- positif

b- incertain

c- négatif